le pouvoir caché du compost
Comment puis-je utiliser mon compost dans mon jardin
« Nourrir le sol de son jardin : le pouvoir caché du compost »
Le compost est un fertilisant organique naturel et à un effet durable au jardin. Il améliore la structure du sol et joue un rôle dans la rétention d’eau. Que des avantages !
Quand le compost est-il prêt ?
Le compost mûr
Le processus de compostage prend plusieurs mois. Un compost mûr, prêt à l’emploi, a un aspect homogène, une couleur sombre, une agréable odeur de terre de forêt et une structure grumeleuse. Habituellement 9 à 12 mois sont nécessaires pour obtenir un compost mûr.
Le compost demi-mûr
Le compost est déjà décomposé mais on distingue encore la forme des végétaux. Lorsqu’on le manipule à la fourche, il se tient en galette.
A savoir
Pour savoir si le compost est fin prêt, je peux utiliser le test du « cresson » avec des graines de Cresson aliénois. Ces graines ont la particularité de germer rapidement (2 à 7 jours) et sont très réactives à la nature du sol. C’est simple : si au bout d’une douzaine de jours toutes vos graines ont germé et que les plantules sont vaillantes, le compost est mûr
J’utilise mon compost
Je récupère mon compost
- Ouvrir complètement le composteur
- Enlever les couches supérieures non décomposées à l’aide d’une fourche
- Retirer le compost mûr
- Remettre les couches supérieures dans le composteur
Je tamise ou non ?
- Le tamisage permet d’affiner le compost et de l’utiliser plus facilement. Il permet d’éliminer les éléments grossiers et est particulièrement adapté pour une utilisation en jardinière.
- Pour une utilisation du compost dans un jardin, il n’est pas forcément nécessaire de tamiser le compost. Si le compost est épandu à l’automne, la décomposition des éléments plus grossiers se terminera pendant l’hiver.
J’incorpore mon compost
Une fois que le sol est ameubli en surface (à la grelinette par exemple), le compost est répandu dessus. Il peut être incorporé au sol par un binage léger ou griffage aux premiers centimètres du sol (pas plus de 15 cm !)
A chaque utilisation son apport
Culture en pot et en jardinière
Pour de nouvelles jardinières, un bon mélange est constitué d’un tiers de compost, un tiers de terre et un tiers de sable. Si vous réutilisez des jardinières de l’année précédente, ajoutez 20 % maximum de compost à la quantité de l’ancienne terre.
Et au jardin
Il est nécessaire d’adapter la quantité de compost au besoin des plantes en fertilisants
- Les plantes à forts besoins peuvent supporter de 3 à 5 kg/m2/an : artichauts, céleri et poireau, cucurbitacées (concombres, cornichons, courges, courgettes, etc.), solanacées (aubergines, poivrons, pommes de terre, tomates, etc.)
- Les plantes aux besoins moyens peuvent se contenter de 1 à 3 kg/m2/an de compost : asperges, betteraves, carottes, épinards, haricots, laitue…
- Les plantes à faibles besoins peuvent se passer d’apport de compost : ail, échalotes et oignons, mâche, légumineuses, radis, plantes aromatiques.
Une fois la décomposition et la transformation des biodéchets achevées, le compost est un excellent allié du jardin. Grâce à lui, je peux jardiner au naturel, sans engrais chimiques.